Konami a été fouillé dans ses archives pour nous proposer aujourd’hui une version remastérisée deZone of the Enders : The 2nd Runner qui était sorti en 2003 sur PlayStation 2. Quinze ans plus tard, au petit prix de 24.99€, le jeu est donc de retour sur PC, PS4 et surtout sur PlayStation VR. Si les versions non-VR ont été retravaillées et proposent des graphismes en 4K avec un framerate bien plus stable qu’à l’époque, nous allons nous intéresser dans ce test exclusivement au portage du jeu en réalité virtuelle.
Prenez place dans le Jehuty
[amazon_link asins=’B07DCNSWKP’ template=’CopyOf-ProductAd’ store=’casqvrcom-21′ marketplace=’FR’ link_id=’1688d72b-ba40-11e8-a755-87ce781a9b88′] Pour sa première création en réalité virtuelle, Konami a mis les petits plats dans les grands. Même s’il s’agit d’une ré-édition d’un ancien jeu, soulignons le fait que le scénario est ici entièrement jouable avec le PlayStation VR. Une très bonne chose lorsque l’on voit que certains éditeurs se contentent d’un simple mode VR incomplet. L’éditeur est même allé plus loin puisqueZone of the Enders : The 2nd Runner M∀RS dispose même de quelques contenus exclusifs à la VR qui ne sont pas exceptionnels mais qui ont le mérite d’exister:une galerie 3D pour visionner les différents méchas du jeu et une visionneuse façon «cinéma» pour revivre les cinématiques.
Pour ceux qui n’auraient jamais entendu parler de Zone of The Enders, l’action se déroule dans l’espace au XXIIIème siècle alors qu’une lutte pour le contrôle des planètes fait rage. Dans ce second volet remastérisé que vous pouvez appréhender sans avoir joué au premier opus, vous incarnez le piloteDingo Egret qui découvre et prend le contrôle de l’Orbital Frame Jehuty, un mécha de combat géant. Une aubaine pour affronter les armées deAumaan, l’Orbital Frame Anubis et son piloteNohman. Si tout ceci peut paraître un peu compliqué à la lecture, ces événements s’enchaînent de façon fluide grâce à de nombreuses cinématiques façon manga et tout en cel-shading. Si le jeu est entièrement en anglais, les sous-titres français sont évidemment de la partie.
Pilotage enfantin
Tout comme le jeu sur lequel il est basé,Zone of the Enders : The 2nd Runner M∀RS se joue normalement à la troisième personne. Un genre qui n’aurait pas beaucoup d’intérêt en réalité virtuelle et c’est pourquoi vous êtes plongé dans la peau du héros, à l’intérieur de son cockpit lorsque vous utilisez le PlayStation VR. Un cockpit se situant sur la poitrine du mécha et qui vous permet de voir la tête de votre robot lorsque vous levez les yeux. L’effet est plutôt sympa et l’immersion bien au rendez-vous. Si le cockpit est assez sommaire, mention spéciale tout de même à la représentation du Jehuty de façon holographique sur votre droite. Il permet de savoir à tout moment dans quelle position est votre mécha ou encore d’être certain d’avoir attrapé un objet. Une indication fort utile puisque la vue à la première personne ne permet pas de ce rendre compte de ces choses là comme vous pourrez le constater sur la séquence de gameplay que nous avons pu enregistrer.
Dès le début du jeu, une petite formation pour assimiler les commandes vous est proposée. Diverses rubriques vous présentes comment vous déplacer, attaquer de différentes manières ou encore comment saisir des objets ou ennemis. A chaque fois, une explication vous est montrée en vidéo avant que vous puissiez l’essayer par vous même. Un passage obligatoire d’autant que vous devrez régulièrement adapter votre style de jeu, vos attaques et vos esquives en fonction des ennemis qui se présenteront devant vous. Pour le confort en réalité virtuelle, Konami propose également de très nombreuses options pour que chaque joueur y trouve son compte. Vous pourrez par exemple choisir ou non d’afficher les sous-titres ou très pratique et désactivé par défaut, d’empêcher la rotation verticale de la caméra.
Un mot bien sûr sur le jeu en lui même pour ceux qui ne l’ont pas connu en 2003. Il s’agit d’un jeu d’action explosif et très rythmé. Ce remaster a été l’occasion pour les développeurs d’ajouter deux niveaux de difficultés dont un très facile qui s’adapte bien au mode VR puisqu’il n’est pas vraiment prise de tête. Les séquences de combat contre des hordes d’ennemis volants s’enchaînent, entrecoupées tout de même de scènes mangas bien sympa qui donnent un sens au jeu alors qu’il aurait pu être un simple jeu de shoot.